jeudi 17 décembre 2015

Noël = WOW !

A la période de Noël, nous sommes habitués à voir beaucoup de décorations lumineuses et des personnages colorés, censés représenter la nativité.

Ces images, quoique souvent de très mauvais goût, du petit Jésus couché dans une mangeoire d’animaux avec Marie et Joseph autour de lui remplissent l’esprit des gens au point qu’ils en oublient toute la portée de ce qui s’est réellement passé à la naissance de Jésus : Dieu lui-même qui se révèle d’une toute nouvelle manière !

Dans les semaines précédentes, nous avons vu que Dieu se révèle dans la nature et aussi dans sa Parole. Maintenant, Il se révèle dans la naissance de Jésus.
Dieu désire être entendu et désire être connu et il parle de différentes manières.

L’épitre aux Hébreux commence par ce texte : « Après avoir autrefois, à de nombreuses reprises et de bien des manières, parlé à nos ancêtres par les prophètes, Dieu, dans ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils. »

Dans cette période effrénée de course contre la montre pour préparer les réveillons et les cadeaux, nous devrions nous asseoir et réfléchir à cet événement extraordinaire qu’est Noël. Chaque fois que nous voyons une scène représentant la nativité, nous devrions dire WOW en pensant que le grand Dieu des cieux et de la terre s’est révélé aux hommes d’une manière tout à fait unique et différente.

Certains d’entre nous ont du mal à « sentir » la présence de Dieu dans leur vie ; pour eux Dieu n’est qu’une forme abstraite, une puissance éloignée et inaccessible. Pourtant à Noël, Dieu a justement voulu briser cette distance et il s’est abaissé jusqu’à prendre une forme humaine. Rien que cette réalité devrait nous toucher et nous faire exprimer un WOW d’admiration.

Pour d’autres, Noël est la période la plus pénible de l’année, en raison des circonstances de la vie ou des difficultés familiales. Pour eux aussi, s’arrêter en pensant à ce que Noël a apporté aux êtres humains est une source d’encouragement, un recul par rapport au quotidien et une nouvelle perspective par rapport aux épreuves à traverser.


Avant la venue de Jésus, Dieu était perçu comme invisible et inapprochable. Dieu ne s’adressait pas directement aux gens. Il s’adressait à des intermédiaires, tels que Moïse ou les prophètes qui transmettaient ensuite le message de Dieu aux gens.
Lorsque Moïse est monté sur la montagne Sinaï, il est monté seul, le peuple ne pouvait ni approcher la montagne, ni la toucher ! Même Moïse ne pouvait pas voir Dieu et lorsqu’il en a fait la demande, Dieu lui a répondu que c’était impossible car il ne pourrait le voir et survivre.

Le prophète Esaïe a reçu cette vision du trône de Dieu entouré d’anges qui crient l’un à l’autre « Saint, Saint, Saint est l’Eternel, le maître de l’univers ! Sa gloire remplit toute la terre ! » (Esaïe 6 :3). Ils ont chacun 6 ailes. Avec deux de leurs ailes ils se couvrent le visage, avec deux ailes ils volent et avec deux ailes ils se couvrent les pieds.
Incroyable !!! Dans la présence de Dieu, les anges qui sont pourtant sans péché, doivent se protéger le visage à cause de la gloire rayonnante de Dieu. Tous ceux qui ont fait du ski par une belle journée ensoleillée ou roulé en voiture en faisant face au soleil sur une route enneigée savent que la lumière reflétée par le soleil sur la neige est complètement aveuglante et peut fortement endommager la vision. La gloire de Dieu rayonne bien plus que le soleil. Oui, avant Jésus, Dieu était inapprochable et inaccessible.

La naissance de Jésus est d’autant plus extraordinaire car, par elle, Dieu devient approchable et accessible !
Jean 1 :18 : « Personne n'a jamais vu Dieu; Dieu le Fils unique, qui est dans l’intimité du Père, est celui qui l'a fait connaître. »
Jésus vient révéler Dieu d’une manière visible : WOW !

Lorsqu’on lit les histoires de Jésus dans l’Evangile, on oublie souvent qu’il n’était pas seulement un homme, c’était Dieu. En lisant l’histoire de Zachée par exemple, c’est le grand Dieu des cieux, qui a tout créé, qui vient s’asseoir à sa table pour manger avec lui ! Zachée mange avec Dieu !

La femme samaritaine a puisé de l’eau pour Jésus qui était fatigué. Il lui parle de ses 5 maris et de l’eau vive. En lisant cette histoire, on ne pense pas tout de suite qu’en fait cette femme a eu une conversation face à face avec Dieu !

Dans le récit de Nicodème, qui est venu trouver Jésus de nuit, on oublie que c’est Dieu qui lui dit qu’il doit naître de nouveau !

Aujourd’hui Dieu parle à chacun de nous. Par Jésus, Dieu est accessible et approchable et cela mérite un grand WOW de notre part.
A Noël, ne l’oublions pas.

mercredi 9 décembre 2015

Dieu se révèle dans sa Parole

2 Timothée 3 :16-17 « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne. »

Le terme grec traduit par « inspirée » est theopneustos.
Theos = Dieu et un dérivé de pneo = souffler

Si on regarde la signification du mot « inspiré » dans la langue française, cela peut prêter à confusion pour la compréhension du texte original car il suggère qu’il s’agit seulement d’une influence, d’un guide dans la rédaction de la Parole de Dieu. Or, ce mot, dans son sens littéral, fait penser à une respiration, lorsqu’on expire l’air qu’on a dans les poumons. Il s’agit donc bien ici, de la Parole qui a été soufflée de la bouche de Dieu.

La traduction anglaise donne une meilleure compréhension, puisqu’elle dit : « All scripture is God-breathed…. » (to breathe = respirer).

Dans de nombreuses traditions chrétiennes, lorsque la Bible est lue publiquement, on l’introduit ou on la conclut par « Ecoutez la Parole du Seigneur » ou par « Ceci sont les Paroles de Dieu ».

Si nous sommes convaincus que Dieu s’exprime par sa Parole, est-ce que nous l’entendons ? Est-ce que nous sommes vraiment à l’écoute ? Est-ce que la voix de Dieu résonne en nous ?

Le contexte
Pour bien comprendre toute la dynamique de ce passage de 2 Timothée, nous devons tout d’abord connaître le contexte du passage.
Cette lettre de Paul à Timothée a été écrite en l’an 66 ou 67 après Jésus-Christ. Elle a été écrite à Rome. Il y a un nouvel empereur à Rome : Néron. Il persécute violemment tous les chrétiens et Paul n’y échappe pas et se retrouve en prison. Il va y rester et y mourir et il le sait.
Timothée se trouve à Ephèse (la 4ème plus grande ville de l’empire romain) où il s’occupe de l’église fondée par Paul et où il avait passé 3 ans. Paul n’avait jamais passé autant de temps dans les autres églises qu’il avait fondées.
Paul avait formé et enseigné Timothée pendant une vingtaine d’années.
Cette lettre est la toute dernière lettre de l’apôtre Paul. C’est dans le chapitre suivant qu’on trouve « le moment de mon départ approche. J'ai combattu le bon combat, j'ai terminé la course, j'ai gardé la foi. »

Le texte concernant l’Ecriture soufflée par Dieu (3 :16-17) est donc ce que Paul écrit juste avant de mourir. On comprend dès lors tout le poids et toute l’importance de ces mots.
Pourtant, Timothée n’était pas un jeune chrétien. Dans le verset précédent Paul lui dit « Depuis ton enfance, tu connais les saintes Ecritures ». Et cela à cause de Maman et Grand-maman ! « Je garde en effet le souvenir de la foi sincère qui est en toi. Elle a d'abord habité ta grand-mère Loïs et ta mère Eunice, et je suis persuadé qu’elle habite aussi en toi. » (1 :5)
Ne sous-estimons jamais l’influence spirituelle que l’on peut avoir sur les enfants et petits-enfants.

Timothée connaissait la Parole de Dieu depuis son tout jeune âge et il avait été enseigné directement par Paul. On peut donc se demander pourquoi Paul insiste autant sur l’importance de la Parole de Dieu.
Parfois, lorsqu’on est très exposé aux Ecritures, on peut perdre de vue toute la puissance qu’elles contiennent.

Certains chrétiens ont lu la Bible pour la première fois alors qu’ils étaient déjà adultes, mais d’autres « sont tombés dedans étant petits ! ». Certains ont même été à l’école biblique ou ont suivi des cours bibliques. Pour ces chrétiens, il y a danger parce qu’avec le temps, les histoires bibliques deviennent juste des histoires bibliques. On peut devenir blasés et insensibles à la puissance de la Parole de Dieu.

La connaissance de la Bible n’est pas toujours favorable au développement d’une passion pour la Parole soufflée par Dieu.


Dans quel but est-ce que Paul écrit ces versets ?
La réponse se trouve directement dans le texte :
afin que l'homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne
autrement dit : pour avoir une bonne vie, de qualité, tournée vers autrui.

Paul avait déjà écrit directement à l’église d’Ephèse au sujet de cette vie : « nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2 :10).


Le challenge
Cette vie remplie de bonnes œuvres que Paul nous décrit, est-elle facile à vivre ? Ce n’est pas juste une vie où il y a absence de méchanceté, c’est une vie qui se donne.
C’est un mode de vie qui requiert que nous nous levions le matin en pensant « tout ne tourne pas autour de moi ! » C’est un rejet de toute forme d’égocentrisme et un regard posé vers l’altruisme.
Au début du chapitre, Paul écrit « Sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, vantards, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, impies, insensibles, implacables, calomniateurs, violents, cruels, ennemis du bien, traîtres, emportés, aveuglés par l'orgueil, amis du plaisir plutôt que de Dieu. Ils auront l’apparence de la piété mais renieront ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces gens-là. »

La première chose que Paul cite dans sa liste est l’égoïsme !
Nous vivons dans une époque où chacun est centré sur lui-même et où le plaisir personnel est plus important que tout le reste. Aller à contre-courant est un vrai challenge pour les chrétiens.


La voix
Voici ce que la Parole de Dieu fait pour que nous puissions passer d’une vie égocentrique à une vie tournée vers les autres. Elle est utile pour :
enseigner
convaincre
corriger
instruire dans la justice

Au début du chapitre Paul explique ce qui va se passer dans les derniers temps et il termine son chapitre par la solution que Dieu offre pour avoir la victoire : la Parole de Dieu.

Demandons à Dieu de nous enseigner, de nous convaincre, de nous corriger et de nous instruire dans la justice afin que nous puissions voir les gens autour de nous comme il les voit.

mardi 8 décembre 2015

Suivre Jésus dans ce monde de "selfies"

Les selfies sont un phénomène assez nouveau, mais les études montrent que 93 millions de selfies sont pris chaque jour et 1 photo sur 3 prises avec un smartphone est un selfie.
La plupart d’entre nous n’avons pas connu cela étant jeunes. Le jour de la photo scolaire annuelle était souvent un des pires jours de l’année. On n’avait pas le droit à des dizaines d’essais avant de choisir le portrait parfait et on devait attendre le développement pour découvrir quelle tête on avait sur un papier qui allait faire le tour de toute la famille !

Lorsqu’on regarde une photo de nous avec quelques autres personnes, par qui notre regard est-il attiré en premier lieu ? Par nous-mêmes bien sûr ! Si on se trouve bien, la photo est bonne ; si on ne se trouve pas bien, c’est une mauvaise photo ! Cela nous montre que déjà par nature, nous sommes égocentriques.

Aujourd’hui, la technologie nous permet d’éditer notre photo et de montrer aux autres, par les réseaux sociaux, le visage que nous voulons qu’ils voient. Nous pouvons ajouter des filtres et corriger les défauts.

Mais cette culture dans laquelle nous vivons est un danger car elle nous pousse aussi à être de moins en moins authentiques et à mettre des filtres sur notre vie pour que les gens aient une image de nous que nous pouvons contrôler.
La Bible nous invite pourtant à l’authenticité.

La technologie a changé les relations humaines. Les réseaux sociaux ont de bons avantages. Ils permettent de rester en contact étroit avec des personnes à l’autre bout du monde, ils nous permettent de retrouver des personnes avec qui nous avions perdu tout contact, ils nous permettent d’avoir accès à de bons commentaires et enseignements, etc.

Mais, en même temps, la technologie présente des revers de médaille assez négatifs. Par exemple, les jeunes développent une peur des communications non filtrées. Ils sont tellement habitués à montrer uniquement le meilleur d’eux-mêmes. Les gens commencent à éviter le téléphone, préférant texter car en textant ils ont le contrôle du moment où ils répondent et évitent la spontanéité non filtrée. Avant de cliquer sur « envoi », ils peuvent éditer, changer, reformuler leur réponse.

On devient plus à l’aise en communiquant d’écran à écran plutôt que face à face. On reçoit un appel et on regarde d’abord qui appelle, puis on décide de ne pas décrocher et de laisser l’appel aller sur la messagerie. Puis on écoute le message et on répond en textant. Tout cela est souvent motivé par le besoin de contrôler.

Cette idée de contrôle devient de plus en plus présente dans la manière dont nous communiquons. La plupart d’entre nous sommes inondés de réseaux sociaux, mais au fond de nous, il y a une soif inassouvie d’authenticité.

Exode 34 nous raconte cette histoire où Moïse, ayant reçu les tablettes de la Loi, est descendu de la montagne du Sinaï et avait un visage qui rayonnait au point qu’il devait mettre un voile. On pourrait croire qu’il voulait protéger les Israélites de l’intensité de ce rayonnement, mais en fait, le Nouveau Testament nous révèle que Moïse ne voulait pas que les Israélites voient que le rayonnement diminuait.

2 Corinthiens 3 :13-16 « Nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage pour que les Israélites ne fixent pas les regards sur la fin d’une réalité passagère. Mais leur intelligence s'est obscurcie. Jusqu'à aujourd’hui en effet, le même voile reste lorsqu’ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas parce que c'est en Christ qu'il disparaît. Jusqu'à aujourd’hui, quand les écrits de Moïse sont lus, un voile recouvre leur cœur; mais lorsque quelqu'un se convertit au Seigneur, le voile est enlevé. Or le Seigneur, c'est l'Esprit, et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur.»
La question que nous pouvons donc nous poser est : quel voile portons-nous ?
Si nous sommes actifs sur les réseaux sociaux, quelle image cherchons-nous à donner de nous-mêmes ? Plus nous ajoutons de filtres, moins nous serons authentiques.

Dans ce passage, Paul nous parle d’un voile qui recouvre le cœur. Un voile qui recouvre le visage finira par recouvrir aussi le cœur ! Ce qui n’est qu’un voile superficiel devient une condition spirituelle.

La génération présente vit cela d’une manière très intense. Les jeunes d’aujourd’hui ne savent plus comment être eux-mêmes car ils sont trop habitués à exposer le « moi » qu’ils veulent que les autres voient.

Il en est de même pour nous chrétiens. Il y a un danger quand nous voulons paraître plus spirituels que nous sommes, quand nous prions plus souvent publiquement que seul avec Dieu ; quand nous étudions la Bible pour l’enseigner aux autres au lieu de chercher d’abord à nous laisser enseigner par Dieu et à grandir spirituellement.

Cette façon de nous montrer sous un meilleur jour est aussi une recherche d’appréciation. On veut que les autres nous « like » pour nous sentir mieux, alors qu’en réalité, notre soif d’amour n’est pas assouvie et nous restons insatisfaits.

Nous pourrons impressionner les autres par nos points forts, mais nous serons vraiment connectés par nos faiblesses.

Si honnêtement nous pouvons reconnaître que nous avons fait paraître une image de nous-mêmes qui ne reflète pas la réalité, sachons que seul Christ peut ôter le voile (2 Cor. 3 :16). Lorsqu’on se détourne du « moi que je veux afficher » pour nous tourner vers Jésus, il ôte le voile parce qu’alors notre identité est en Lui. Nous ne nous attendons plus à des « likes », mais nous vivons de son amour. En une fois, nous ne sommes plus définis par le nombre de gens qui nous suivent, mais nous nous définissons parce que nous suivons Jésus. Ce que les autres pensent de nous n’a plus d’importance car notre identité est en Jésus.

Etre obsédé parce que les autres pensent de nous est le chemin le plus rapide pour oublier ce que Dieu pense de nous. Mais, nous concentrer sur ce que Dieu pense de nous est le chemin le plus rapide pour oublier ce que les autres pensent de nous.

Nous ne sommes pas ce que les gens disent que nous sommes, nous sommes ce que Jésus dit que nous sommes ! Nous sommes des ambassadeurs de Dieu sur terre. Nous servons le Roi des rois, l’Alpha et l’Oméga. En nous habite le même Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts.

lundi 30 novembre 2015

Dieu se révèle

Il nous suffit juste de lever les yeux pour voir la manifestation de Dieu. Comme le dit la Bible dans le Psaume 19 :2 « Le ciel raconte la gloire de Dieu et l’étendue révèle l’œuvre de ses mains. »

Paul nous le rappelle aussi dans l’épitre aux Romains « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient depuis la création du monde, elles se comprennent par ce qu’il a fait. » (1:20).

C’est vrai qu’on peut voir la beauté de la création de Dieu tout autour de nous, mais ce n’est pas seulement la beauté de la création que nous pouvons voir, c’est aussi la beauté, la splendeur et la gloire de Dieu lui-même !

Dieu se révèle dans sa création, dans le monde naturel qu’il a créé et qui raconte sa gloire. Dieu n’a pas créé tout cela parce qu’il s’ennuyait ou parce qu’il se sentait seul. Il a créé le monde parce qu’il voulait nous révéler quelque chose de lui-même. Dans la nature, nous pouvons voir sa générosité, sa créativité et sa bonté. C’est un peu comme si dans chaque lever ou coucher de soleil Dieu nous attirait un peu plus près de lui en nous murmurant à l’oreille qu’il nous veut plus près de lui et que nous pouvons lui faire confiance pour tout.

Mais il y a un deuxième moyen par lequel Dieu se révèle et c’est par sa Parole. La nature est splendide et elle révèle certains aspects du caractère de Dieu, mais parfois les épreuves de la vie et les décisions difficiles que nous avons à prendre nous amènent à un point où notre âme a besoin d’être rafraîchie et où nous avons besoin de sagesse. Nous nous décourageons et nous avons besoin d’une nouvelle injection de joie. Nous nous perdons dans les ténèbres et avons besoin de lumière pour diriger notre vie. C’est par la Parole que nous pouvons découvrir la volonté de ce Dieu créateur. Elle nous révèle qui est Dieu et ce qu’il veut.

Dans la suite du Psaume 19 où David s’émerveille devant la création de Dieu, il nous dit aussi : « La loi de l’Eternel est parfaite, elle donne du réconfort; le témoignage de l’Eternel est vrai, il rend sage celui qui manque d’expérience. Les décrets de l’Eternel sont droits, ils réjouissent le cœur; les commandements de l’Eternel sont clairs, ils éclairent la vue. La crainte de l’Eternel est pure, elle subsiste pour toujours; les jugements de l’Eternel sont vrais, ils sont tous justes. Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin; ils sont plus doux que le miel, même le miel qui coule des rayons. Ton serviteur aussi est éclairé par eux; pour celui qui les respecte, la récompense est grande » (versets 8-12).

Pour David, avoir la Parole de Dieu, c’est comme avoir de l’argent en banque ! Ce texte prend encore plus de profondeur lorsqu’on pense qu’à l'époque où ce texte a été écrit, David n’avait pas de sucre comme nous en avons aujourd’hui et le miel était le seul moyen de sucrer les aliments. C’était un ingrédient de première nécessité.

Lorsque nous ouvrons notre Bible nous pouvons nous adresser à Dieu en lui demandant de nous révéler quelque chose au sujet de lui-même et de sa volonté, qui soit meilleur que l’or et le miel.
Chaque fois que nous lisons la Parole de Dieu, nous devrions anticiper une révélation spéciale de la personne de Dieu à travers notre lecture.

mardi 24 novembre 2015

Le combat journalier

Le combat que nous allons étudier aujourd’hui est le plus facile à gagner. La seule façon de le perdre est de ne pas être présent.
Le frère du fils prodigue vient d’interpeler son père en lui reprochant de ne jamais lui avoir donné un chevreau pour fêter avec ses amis, et son père lui répond :
Luc 15 :31 « Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi et tout ce que j'ai est à toi. »
Imaginez que ce soit Dieu qui vous parle et dise : tu es toujours avec moi !

Nous avons déjà vu que le frère aîné avait une mauvaise attitude vis-à-vis de son jeune frère, mais pourquoi ? Parce qu’il ne gagnait pas le combat journalier. Oui, il vivait dans la même maison que le père, mais était-il en « communion » avec le père ?

Dans l’Ancien Testament, Dieu avait donné à Moïse un endroit pour le rencontrer et pour lui parler.
Exode 25 :22 « C'est là que je te rencontrerai; du haut du propitiatoire, entre les deux chérubins placés sur l'arche du témoignage, je te donnerai tous mes ordres pour les Israélites. »

Pour Moïse, c’était bien plus que de se trouver à un certain endroit. Il savait que Dieu lui avait donné un rendez-vous pour le rencontrer et lui parler.

Dieu nous donne aussi un rendez-vous chaque jour car il désire une communion avec nous. Il désire nous rencontrer et nous parler. Est-ce que nous allons au rendez-vous ? Et si nous y allons, est-ce qu’il s’agit d’un échange ou bien sommes-nous les seuls à parler ?

Beaucoup d’entre nous ont reçu un enseignement depuis notre plus jeune enfance qui pourrait se résumer en une petite phrase : « lis ta Bible, prie chaque jour ». Bien que ce conseil soit parfaitement biblique et irréprochable, il peut aussi nous amener à une forme aussi légaliste que stérile de cette discipline journalière.
On se fait une liste de personnes pour lesquelles on veut prier, on se fixe un nombre de chapitres à lire par jour, etc. Ensuite, on culpabilise parce qu’on prend du retard dans nos lectures, ou parce qu’on pense à tant d’autres choses de la vie courante lorsqu’on essaye d’arriver au bout de notre liste de prière.

Bien sûr il y a aussi une foule de bons livres qui nous aident à pratiquer notre temps avec Dieu de différentes manières. Ils nous invitent à écouter des chants de louange, à méditer, à apprendre des versets par cœur, etc. Et toutes ces choses sont excellentes, mais est-ce que nous essayons de passer un bon moment productif spirituellement ou bien allons-nous à un rendez-vous pour rencontrer une personne ? Toute la différence est là.

Lorsque nous avons un rendez-vous, que ce soit avec un médecin, ou avec des amis, ou avec quelqu’un de notre famille, nous ne savons pas toujours comment les choses vont se dérouler, de quoi on va pouvoir parler. Même en préparant la rencontre, la conversation peut prendre une toute autre tournure que celle que nous avions imaginée.

Il devrait en être de même avec notre Père. Nous devons être dans l’expectative de ce qu’il aura à nous dire aujourd’hui.

De même que le frère aîné vivait dans la maison du père sans avoir une réelle communion avec lui, beaucoup de chrétiens sont « dans la maison » mais ratent la plupart de leurs rendez-vous avec le Père parce qu’ils ne recherchent pas à rencontrer une personne, mais arrivent avec leur liste de choses à faire et à dire.

Voici quelques conseils pour aller à la rencontre de notre Père :
Faire silence dans notre esprit
Il suffit de vouloir s’approcher de Dieu pour que Satan nous fasse penser à toutes sortes de choses à faire ou à prévoir. Nous devons nous forcer à nous décharger de toutes ces pensées et préoccupations.
Psaume 62 :1 « C'est à Dieu seul que, dans le calme, je me remets »

Concentrer notre esprit sur le Père
Un bon moyen de le faire est de commencer à chanter
Psaume 100 :2 « Entrez en sa présence avec des chants joyeux! »

Prier au sujet de ce qui nous vient à l’esprit
Nous n’avons pas besoin de liste pour cela, ce n’est pas un devoir à remplir. Ce n’est pas la même chose que lorsque nous avons un moment d’intercession pour des personnes ou des situations. Ici, nous venons dans la présence du Père et il va mettre dans notre esprit les choses pour lesquelles nous devons prier.
1 Pierre 5 :7 « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. »
Nous n’avons pas été créés pour porter, mais pour nous décharger.
La prière, c’est transférer un fardeau sur quelqu’un d’autre. Si nous terminons notre prière en ayant toujours un lourd fardeau sur le cœur, ce n’était pas une prière, c’était une plainte !

Renouveler notre esprit
Nous pouvons lire un passage de la Bible, dans une version que nous pouvons comprendre aisément. Parfois, il est même préférable de changer de version pour que les textes que nous connaissons par cœur ne perdent pas leur profondeur.
Laissons notre esprit s’imprégner de la Parole puissante de Dieu afin qu’il se renouvelle.


Imaginez que chaque jour, Dieu se tient au lieu de rendez-vous qu’il a fixé avec chacun de nous et il attend parce qu’il a beaucoup de choses à nous dire.

lundi 16 novembre 2015

Le combat du père

Il y a quelques jours, dans la parabole du fils prodigue, nous avons vu le combat des frères. Nous continuons cette étude aujourd’hui en regardant de plus près le combat du père.

Luc 15

Je suis précieux
Ce que Jésus essaye de nous communiquer par ces trois paraboles, c’est à quel point nous sommes précieux aux yeux de Dieu.
Déjà dans la parabole de la brebis perdue, lorsque le berger retrouve la brebis, il dit : « il appelle ses amis et ses voisins et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue… » (Luc 15 :6).
Ce berger avait 99 autres brebis, mais il va tout faire pour retrouver la centième qui est perdue. Ce n’était pourtant juste qu’une seule brebis. Nous sommes précieux parce que Jésus connaît chacune de ses brebis. Nous ne sommes pas juste un numéro pour lui.
Il est intéressant de noter que le berger n’a pas envoyé quelqu’un pour aller chercher la brebis perdue, il y est allé lui-même !

J’ai de la valeur
Dans la parabole suivante au sujet de la pièce d’argent perdue, Jésus veut nous montrer que nous avons de la valeur à ses yeux. On se souvient bien sûr que les pièces d’argent avaient une image gravées sur une face. En lisant cette parabole, on peut donc se poser la question : quelle image est gravée sur nous ? La réponse est simple puisque dès la genèse, nous savons que nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu.
La valeur de toute chose est déterminée par ce que quelqu’un est prêt à payer pour l’avoir. Dieu a payé le sang de son fils pour chacun de nous !
Dans cette parabole, la femme voulait retrouver sa pièce, car pour elle chacune des pièces avait de la valeur.

Je suis unique
Lorsque nous apprenons que des parents ont perdu un enfant, nous avons souvent tendance à demander si ces parents ont d’autres enfants. Lorsqu’une femme a fait une fausse-couche, nous pensons immédiatement qu’elle  se consolera en ayant d’autres enfants. Mais c’est une grande erreur car chaque enfant est unique et un enfant ne remplace pas un autre.
De la même manière, nous sommes chacun uniques pour Dieu. Il est facile de penser que Dieu nous aime en tant que groupe de chrétiens, mais Dieu nous aime en tant que personne.

Dieu a créé tous les animaux, leur forme, leur couleur, il a créé les montagnes, les mers, les astres, et tout ce que nous pouvons voir autour de nous. Il a les capacités et la connaissance pour créer tout cela dans tous les détails, mais il a aussi les capacités et la connaissance pour nous connaître personnellement et individuellement. La preuve est qu’il vous a donné, entre autres, un ADN tout à fait unique que personne d’autre ne possède, ainsi qu’une empreinte digitale unique.
C’est la raison pour laquelle il a tant de peine lorsqu’un de ses enfants se perd. C’est son enfant et son image est gravée en lui.


Quelle est donc ce combat du père ?
Dans la première parabole, le berger va chercher la brebis perdue et la ramène.
Dans la deuxième parabole, la femme cherche et trouve la pièce et la remet avec les autres.
La grande différence dans la troisième parabole est que le père ne va pas chercher le fils parce que le fils a le choix et le combat du père est l’attente. Il attend que son enfant revienne à la maison. Nous avons une volonté et un choix. La différence est qu’il ne s’agit pas d’une brebis ou d’une pièce mais d’une personne.

jeudi 12 novembre 2015

C'est pour bientôt

Michele Bachmann, politicienne américaine, qui n’a pas peur de partager sa foi devant les caméras de télévision, a été questionnée en avril dernier au sujet de la fin des temps. Voici ce qu’elle a répondu :

« Nous devons réaliser à quel point nous sommes proche de l’heure H. Pour le bien de nos familles, de nos enfants, de nos nations, nous devons crier à Dieu. La fin des temps va arriver plus vite que ce que chacun de nous peut voir. Je travaille très fort avec « la communauté du renseignement des Etats-Unis » pour rester informée de ce qui se passe dans le monde, mais il y a un tel crescendo que j’ai du mal à suivre. Les événements s’enchaînent à un rythme infernal.
Comme la Bible le dit, dans les derniers jours ce sera comme le début des douleurs de l’enfantement. J’ai la conviction que nous avons déjà largement dépassé le début des douleurs de l’enfantement ; nous sommes déjà très loin dans le processus. Les femmes qui ont enfanté savent de quoi je parle, lorsque les douleurs commencent, jusqu’au au stade juste avant d’accoucher. Etant la mère de 5 enfants, je peux vous dire qu’à la fin les douleurs sont très rapprochées et très intenses.
Dans le monde, nous pouvons voir mois après mois, que les choses se précipitent à une vitesse que nous n’avons jamais vue auparavant.
La meilleure chose que les églises et les pasteurs puissent faire actuellement est d’expliquer dans quels temps nous vivons pour que les chrétiens mettent leur vie en règle avec Dieu et intercèdent encore et encore, non pas avec désespoir, mais en nous réjouissant de pouvoir vivre dans une telle époque.
Les prophètes ont dit qu’ils regardaient vers l’avenir et désiraient ardemment voir ces jours. Pourquoi ? Parce que c’est le retour du Roi glorieux. Jésus-Christ revient ! Nous vivons avec le potentiel de voir Jésus-Christ revenir et de vivre l’enlèvement de l’Eglise. C’est un des moments les plus formidables de l’histoire et nous devons veiller et examiner les événements en levant nos têtes pour voir le jour de la rédemption arriver. C’est une époque extraordinaire que nous vivons ! Oui, nous voyons la destruction autour de nous, mais cette destruction était annoncée.»

Michele Bachmann s’est rendue en Israël au début de ce mois et a fait ces commentaires à son retour :

« La quasi-totalité des articles dans la presse concernant Israël sont liés à des prophéties bibliques. Nous pouvons voir à quel point la Bible est pertinente. Nous lisons les journaux et nous voyons les prophéties bibliques s’accomplir sous nos yeux. En quittant ce pays, nous ne ressentons pas juste un sentiment chaleureux envers Israël. Ce que nous ressentons, c’est que Dieu a un plan divin. L’histoire est Son histoire. Nous voulons comprendre l’histoire de Dieu pour que nous puissions y jouer notre rôle. Nous voulons tous accomplir notre mission dans le Royaume de Dieu.
La nation d’Israël est véritablement un miracle de la main de Dieu. C’est l’accomplissement de sa  Parole.
Nous distinguons la brièveté de l’heure, et voilà pourquoi nous voulons être fidèles à ces jours et faire ce que le Saint-Esprit dit à chacun de nous, être fidèles au Royaume et à aider à amener autant de personnes que nous le pouvons – même parmi les Juifs – à partager Jésus-Christ avec autant de monde que nous pouvons parce que, encore une fois, Il vient bientôt
. »


Bien sûr la presse n’a pas manqué de critiquer les propos de Michele Bachmann avec virulence, la traitant de fanatique, extrémiste, et… j’en passe !
J’admire le courage et la volonté de cette femme de proclamer avec assurance et conviction que Jésus revient bientôt !

Il est triste de voir que c’est une déclaration qui fait la risée de tous de nos jours et il est encore plus triste de voir que les chrétiens ont peur de l’affirmer, peur de passer pour des fous et des fanatiques.

Réalisons-nous vraiment dans quelle époque extraordinaire nous vivons ?